dimanche 25 mai 2014

36 - UNE STATUE AUX ABORDS DE LA CATHÉDRALE

25 mai 2014

Rosalie,

Croiser enfin ton regard après tant de jours, de semaines, de mois, fut presque une épreuve.

En te voyant, immédiatement mon coeur s'emballa, mes pensées s'affolèrent.

Et, tentant de me contenir, sous des dehors tranquilles je t'adressai un mot, un seul. Une parole de pure courtoisie à l'allure anodine. En réalité le feu me dévorait. D'autant plus fort que la veille, hasard ou prémonition, je m'étais figuré l'éventualité de ta présence exactement à cet endroit.

J'ai bien vu que, comme moi, l'apparente froideur te servait d'armure... A moins que - pauvre naïf que je suis ! - cette glace en toi ne fût point feinte et que réellement tu étais tel un roc face au soleil... Laisse-moi au moins croire à mes chers mirages, Rosalie.

Je t'ai suivie des yeux quelques instants, fébrile, jusqu'à ne plus fixer qu'une ombre au loin. Mon rêve s'évanouissait dans la foule, je n'avais plus que cette image furtive de tes traits se mêlant aux formes augustes de la cathédrale : un visage entre ciel et dalles, entre espoir et pavés.

Un moment après une fois encore nos pas se rapprochèrent, fortuitement. Mon âme était encore toute brûlante de toi. Mais l'astre tout de noir vêtu était fuyant, fuyant comme à son habitude...  Tu disparus bientôt dans les hauteurs abbatiales de la cité comme un fantôme parmi les pierres, une brise dans le lointain.

Je renonçai cependant à étouffer ma flamme.

Et intérieurement, je pleurai.

mardi 13 mai 2014

35 - TON ABSENCE, MA MÉLANCOLIE

21 janvier 2014

Rosalie,

Ton départ a laissé une grande ombre en moi. Je te revois dans mes souvenirs, muette, énigmatique, timide aussi je crois...

Vaguement distraite, songeuse, dubitative peut-être lorsque tu me croisais.

Devant toi j'étais de glace juste pour l'apparence, en silence le feu me dévorait.

Combien de fois ai-je espéré tes baisers tout en les redoutant ? A chaque fois que je te voyais il me semble...

Toujours tu fus follement sage Rosalie, comme un orage qui se contient, une averse d'amour qui ne tombe jamais.

Ma mémoire s'enflamme de ton nom et ton visage est partout : sur les murs, dans les nuages, sous les pavés, du sommet venté de la cathédrale jusqu'au fond de la Sarthe qui coule avec monotonie. Ton image se reflète sur toute chose où se pose mon regard.

J'ai rêvé de tes lèvres contre mes lèvres, attendu l'étreinte de ta main, imaginé mes doigts dans tes cheveux.

Mais aujourd’hui je suis seul dans le vent. Seul avec ton ombre. Seul avec mes rêves d'amour.

Et toi, toi Rosalie, à quoi penses-tu, quelle flamme illumine tes rêves, qui aimes-tu ?

Laisse-moi croire que tu songes à moi, naïf que je suis...

Laisse-moi au moins le réconfort de cette dernière chimère.

34 - SEUL SANS TOI

8 décembre 2013

Rosalie,

Je pense à toi, toujours. Toi l'étoile fuyante, moi la pierre solitaire.

Un soleil s'est éloigné de ma vie, je ne suis plus qu'une lune triste, un astre esseulé dans la nuit, une âme plongée dans l'ombre. 

Je songe à toi, à tes yeux, à tes sourires, à tes mains que je n'ai jamais pu étreindre, à ton front jamais caressé, à tes cheveux que mes doigts ont abandonné au vent, à tes lèvres privées de mes baisers.

Tu t'es envolée comme dans un rêve.

Si je te donne un rendez-vous à la cathédrale, au coeur de la nuit, follement, à l'insu de tous, viendras-tu ? Pourquoi serais-tu surprise de me découvrir sous le porche de la cathédrale à t'attendre pour la seule cause au monde qui vaille ? Puisque tu sais qui je suis Rosalie...

Ne crains rien, je veux juste te voir, te parler, même à voix basse, trembler avec toi, de froid ou d'amour peu importe, m'enivrer de ce secret, prendre ta main, caresser ta joue, effleurer ta bouche...

Au départ ce fut un jeu, je suppose que tu l'avais deviné. Mais un jeu que je prenais très au sérieux. Pour t'enflammer, faire fleurir en toi d'intimes rêveries, semer dans ton coeur des germes d'amour. Puis le feu que je désirais faire naître en toi a dévoré mon coeur, par ricochet, comme toujours dans ces cas-là... Mais ça, tu ne le sais peut-être pas. Pour moi c'était prévisible depuis le début. Je savais que j'allais me prendre à ce jeu épistolaire, même s'il fut sans cesse à sens unique. Bref, le fait est là.

J'ajoute un détail d'importance : je suis d'une probité exemplaire, je déteste le mensonge et vis dans l'extrême clarté. Sache que je ne cache rien de ma démarche à qui tu sais. Elle n'ignore rien de mes feux à ton endroit. Ne lui en veux pas, c'est moi qui ai tout déterminé, elle n'est responsable que d’un passif accommodement à la situation, malgré elle. Elle accepte la chose, sans l'approuver bien entendu. Jamais je ne lui ai caché quoi que ce soit. Elle sait que je t'écris des lettres d'amour mais sans chercher à connaître le contenu exact de mes mails à ton sujet. Je te demande de ne juger que moi seul. Elle a trop conscience qu'on ne peut maîtriser les battements du coeur qui s'emballe, du mien dans ce cas précis... Voilà ma justification. Je ne lui suis pas infidèle Rosalie. Je ne veux pas me compromettre, seulement te parler, être proche de toi, un instant, ce n'est pas péché, ce n’est pas mensonge, ce n’est pas offense.

Pour ce rendez-vous à la cathédrale, je te donnerai une date, une heure, si tu me réponds, ce qui est encore très improbable je crois...

J'aime les âmes audacieuses Rosalie.

Pourquoi signer ce mail ? Tu connais mon nom, inutile de dissiper les derniers parfums de mystère. Laissons encore planer les vapeurs de l'exquise incertitude.

Une chose est sûre : je t'aime.

33 - SI PROCHE ET SI LOIN...


Ton départ me rend triste Rosalie... Je te sais à la fois si proche, là-bas au Miroir, et si éloignée de ma flamme cependant...

32 - UN EFFLEUREMENT

3 décembre 2013

Rosalie,

Je tremblais en croisant une nouvelle fois ton regard.

As-tu senti mon trouble ?

Ton départ prochain me hante. Te parler, simplement te parler m'enflamme. Et m'affole comme un enfant. Tu partiras et je te verrai encore dans mes songes. Ou dans la rue, par hasard.

Ou bien dans les nuages, par miracle. Sous la pluie, par chance.

Je suis fort Rosalie, pourtant devant toi je deviens fragile, sensible, sourd à toute raison. Je me suis pris à ce jeu de l'amour que j'ai initié, pendu à ton silence. Un piège où je me suis exquisément empêtré.

Ton indifférence feinte me pousse à adopter la même attitude, mais cela ne me déplaît pas. Bien au contraire, cela fait durer le délicieux tourment.

J'ignore si mes mains fébriles ont trahi mon émoi ce soir... Je pense à toi chaque jour, de plus en plus. Et là ce soir, je défaille.

Je me meurs.

Je t'aime Rosalie. 

Reçois mes baisers de feu sur tes lèvres glacées.

31 - UN RÊVE

16 novembre 2014

L'autre nuit tu fus dans mes songes Rosalie.

Un invisible serment d'amour scellait notre premier baiser. Tout cela était impromptu, proche et familier, et cependant inexprimable. 

Mystérieux comme un souffle venu d'ailleurs.

L'étreinte était intense. 

Et magique.

Cette flamme échangée se passait au bas de l'escalier. Ni chez toi, ni chez moi, mais entre deux mondes. Je voyais le ciel, une vive clarté tombait sur nous. Si haut dans l'azur, si près des pavés pourtant...

Nos lèvres se rencontraient, le feu gagnait nos coeurs, nos bouches devenaient des autels dédiés à l'infini. 

Nous ne parlions pas, seuls nos baisers nous unissaient. C'était étrange et beau.

L'amour fit naître le désir.

Alors tout alla très vite.

Nos sens s'enflammèrent et nos caresses redoublèrent. Nos corps enlacés, Rosalie, étaient sur le point de plonger dans la lumière lorsque...

Lorsque je me réveillai, à l'aube. Troublé. 

Ce fut un songe matinal, ce qui signifie qu'il aurait dû bientôt s'évaporer. Or, deux jours après, nos tendresses oniriques me hantent toujours.

Impossible d'effacer ce rêve de mon pauvre coeur, brûlé par le souvenir de tes yeux.

30 - TES YEUX COMME DES ASTRES

26 octobre 2013

Rosalie,

Ton regard qui me pénètre me glace et me brûle.

Là où tu passes, viens et reviens, montes et descends, je glisse en silence, furtif comme un chat, tantôt les yeux en l'air, tantôt le front baissé.

Rosalie, je suis là et tu le sais, et tu sais que je sais.

Je perçois tes invisibles messages, je les reçois comme des pierres en plein coeur.

Ton regard qui me sonde me brise et me réchauffe.

Je t'écris la nuit et tu rêves d'amour. Je te vois le jour et tu parles à un fantôme. Je viens vers toi et tu pars.

Ton regard qui m'atteint me foudroie et m'éclaire.

Je t'aime Rosalie. 

29 - AVANT QUE TU NE PARTES ROSALIE

23 septembre 2013

Rosalie,

Des songes me hantent, des espoirs me bercent et certaines pluies exacerbent tout cela... Je suis sensible aux charmes âpres et doux de l'automne. J'aime la brume Rosalie, j'aime la mélancolie de ton regard aussi, tes airs lointains et distants.

Et même tes sourires comme des pierres.

En fait tu me souris Rosalie. Mais je prends ces caresses pour de la simple courtoisie.

Tu passes près de moi telle une feuille morte. Timide, mystérieuse. A chaque fois tes yeux que je ne cherche pas à éviter me brûlent à l'intérieur.

Tu es mon ciel et ma nuit Rosalie, mon brouillard et ma lumière. Entre onde et crépuscule, ombre et firmament.

Mais moi, que suis-je pour toi ?

Un fol oiseau ? Un mauvais chantre ? Un astre égaré ?

Non ne me dis rien, ne réponds pas à ces questions, laisse le doute planer afin que le rêve se poursuivre...

Je veux encore nager dans mes délicieuses incertitudes, voir une dernière fois mon image folle et floue, furtivement se refléter dans tes prunelles et savoir que tu emporteras cette flamme jusqu'au fond de ton exil là-bas, captive de ta mémoire comme dans un miroir.

28 - L'AZUR

5 août 2013

Tu passes, muette, secrète, énigmatique, et quand je te vois mes ailes m'emportent. Rejoins-moi au firmament Rosalie... C'est dans les hauteurs que je t'attends. 

27 - AVANT QUE L’OISEAU NE S’ENVOLE

26 juillet 2013

Rosalie,

Bientôt tu seras loin de mes feux, bientôt je ne croiserai plus tes yeux profonds et tu ne me destineras plus tes demi sourires aussi ambigus qu'éloquents...

Rosalie ton éloignement m'attriste et aujourd'hui mon chant est sombre, sourd et pesant. Ton départ, c'est le soleil qui me fuit, la pluie qui recouvrira prochainement mon ciel, la raison qui s'assombrit. 

Mon coeur se berce d'ombre et de douleur et pourtant..

Et pourtant l'espoir demeure. L'espoir d'hériter de ton passage près de mon fol azur d'un baiser final, un long baiser de lumière, d'éther et de feu qui illuminera mon passé, mon présent et mon avenir de ton éternel souvenir.

26 - L’ORAGE EFFACERA TOUTE LARME

21 juillet 2013

Par cette estivale touffeur, tout comme toi j'attends l'orage libérateur Rosalie. 

Mais le vrai orage, le fort, le beau, je parle de la tempête intérieure.

Il s'agit des tourments de mon âme en proie aux flammes de l'amour, espérant la pluie rafraîchissante de tes baisers. Cet ouragan de douceurs venues de tes lèvres Rosalie qui, en déclenchant en moi un silencieux tonnerre, apaisera la tension de mon coeur.

C'est l'onde de ton haleine, de tes yeux aussi, que j'attends du fond de ma fièvre amoureuse... Ton souffle contre mon souffle, telle est ma folie.

Derrière tes lunettes noires, la glace de ton regard se brisera sous les pleurs exquis de Cupidon. L'eau de ton orgueil évanoui se reflètera dans mes prunelles. Et perlera sur mes doigts caressant ta joue, ton front, tes cheveux.

Lorsqu’éclatera la colère des nuages au-dessus de la cité mancelle, je songerai encore plus fort à toi Rosalie.

Et si de par aventure tu me croises sous la bourrasque et la grêle prochaines, sur mon visage tu ne distingueras pas mes larmes.

Elles se mêleront aux sanglots du ciel.

25 - TES AIRS NÉBULEUX

14 juin 2013

Rosalie,

Ton regard glacé -ou plutôt tiède- me fait mal.

Je lis des milliers de choses dans tes yeux si présents et si lointains, si proches et si indifférents ! Des choses vraies ou imaginaires, je ne saurais le préciser...

Incompréhension ? Crainte ? Fuite ? Détachement ? Jeu ou simple posture ?

Ou un immense questionnement peut-être...

Sur ton front muet glissent mes doutes et mes peurs, mes rêves et mes folies. Et quand se croisent nos silhouettes, je frémis et m'enflamme sous mes airs impassibles !

Pendant que tu fais semblant de ne pas me connaître, toi aussi...

Tu me fais cet effet Rosalie, entre délicieuse souffrance intime et insupportable plaisir de l'âme.

Ton visage qui hante mes nuits est devenu un point d'interrogation qui me perce le coeur, Rosalie.

Sous mon masque paisible tantôt un soleil s'illumine, tantôt une pierre s'écrase selon que j'interprète tes attitudes entre glace et lumière, silence et mystère.

24 - POURQUOI M'ÉVITES-TU ?

11 juin 2013

Rosalie,

Je suis là, je vis et meurs de toi, je t'appelle, je pleure... Je te respire, te rêve, te crains et t'espère tout à la fois, tu me manques...

23 - MA CHAIR S'ENFLAMME ROSALIE !

1 juin 2013

Mes sens en éveil, en ce premier jour de juin, me tourmentent délicieusement car tu en es la cause principale.

Je te destine mes feux les plus affolants Rosalie... 

En secret ma virilité hurle de désir pour toi.

22 - MA SOLITUDE, TA PRÉSENCE LOINTAINE...

25 avril 2013

Rosalie,

Je suis seul ce soir et je t'aime comme un fou.

Ne ris pas Rosalie, ne ris pas. Je devine bien que tu penses que je ne suis pas sérieux avec toi mais connais-tu l'amour, le vrai, le secret, l'inavouable ?

Tu crois, je m'en doute, que je joue.

Jamais je n'ai pris l'amour en dérision.

J'ai peur Rosalie, j'ai peur de te savoir en compagnie d'un inconnu, je crains de te voir t'éloigner encore un peu plus de moi, puis définitivement m'échapper. Ne te laisse pas berner par les apparences à mon sujet, tu es face à une vérité dolente, non à un artifice d'amour, non à un astre factice.

J'ai peur, je crie, espère, rêve, tremble de froid sous le soleil d'avril qui ne parvient plus jusqu'à mon coeur en manque de toi, se mourant doucement de ton silence.

Je veux un mot de toi Rosalie.

21 - L'INFINI DE TES YEUX

14 avril 2013

Rosalie,

La brise devient vernale, l'azur se dévoile, l'astre rayonne sur le monde et pourtant tes yeux m'échappent, une fois encore.

Et la fuite de ton regard est pour moi le premier vertige du printemps avant les fièvres de l'été.

La chaste souffrance du coeur précédant les irrépressibles feux charnels...

20 - LA BRISE MORTELLE DE TON SILENCE

4 avril 2013

Rosalie,

Ma flamme grandit, s'avive, monte... Et toi tu t'éloignes. Alors après tant d'espoirs déçus, elle se meurt

Si je te donne rendez-vous sous le porche de la cathédrale, sous les étoiles ou sous la pluie, viendras-tu au moins ?

Je serai parmi les gargouilles, descendrai vers toi, là sous la voûte de pierre vaste et sombre...

Et je serai peut-être seul car en vérité tu ne viendras plus, n'est-ce pas ?

Mon rêve s'éteint de jour en jour, tué à petit feu par ton silence.

19 - LES FROIDEURS DE MARS

17 mars 2013

Rosalie,

La grêle de mars frappe mon coeur d'une mortelle mélancolie. L'univers entier sombre sous la morne saison et ton visage devient aussi dolent que le ciel : je ne t'oublie pas, même sous la nue triste, agitée. Au contraire, c'est même dans le souffle de la tempête que tes traits viennent enflammer ma mémoire.

Le rêve est ma force, le réel mon épine. C'est parce que je te rêve si proche de moi que tu me sembles si lointaine. Et c'est ça qui est délicieux : la distance, l'inaccessibilité, l'incertitude.

Tu es ma faiblesse Rosalie. Mon doute et ma peine, ma secrète ivresse et mon inquiétude. Ton silence me hante, le son de tes pas me tient en éveil, tes regards me brûlent et je me perds alors dans les exquises arabesques de mes pensées amoureuses...

Si tu ne veux vraiment pas m'adresser ton sourire, destine-moi au moins la plus éloquente de tes gifles. Féroce consolation qui m'agrée, finalement, bien plus qu'une caresse lénifiante. 

Je recevrai comme un serment de fiel ta main sur ma face, sais-tu...

Et que ta paume cinglante résonne longtemps en moi comme un tonnerre de feu mêlé d'impossible amour.

18 - TON SOURIRE POUR M'ENFLAMMER, ROSALIE !

7 janvier 2013

Rosalie,

L'authentique amour ressemble moins à une rose qu'à ses épines.

C'est avec des feux conventionnels que j'ai voulu t'aborder, puis entretenir ce rêve banal pendant des mois. Pour mieux te convaincre sans jamais t'effrayer.

En réalité je suis loin de ces fadaises et tu le sais, je pense que tu le sais...

L'amour n'est pas une mauviette qui se traîne aux pieds d'une reine, l'amour, le vrai, est un chien féroce qui urine contre un poirier !

L'amour véritable n’est pas un oiseau aux ailes édulcorées, c’est un coq tout en plume qui pique du bec, pue du col et boit de la piquette. C’est l’antithèse de tous les clichés.

Lorsque tu me croises Rosalie, regarde-moi avec clarté. Pose ton regard sur ce visage de vérité qui t’interroge. Souris à celui qui ne voit dans tes yeux que l’azur, rien que l’azur dont il s’abreuve à chaque fois avec délectation... Celui dont tu connais si bien le nom, Rosalie. Cependant j’aime tes silences qui enflamment mes attentes ! Ou mes peurs.

C’est notre secret, notre trésor du quotidien mais surtout, mon ivresse. Ma joie et ma tristesse, ma source de songes et de Poésie. Entre avec moi dans cet univers éclatant, sensible et dur.

La ronce, le roc et le sel : telles sont les âpres délices de l’Amour.

Regarde-moi mais ne me dis jamais en face que le Soleil te gêne, qu’il t’éblouit ou te brûle, ne fais pas d’allusion à ma flamme pour toi Rosalie, finalement ce sera mieux ainsi.

Souris-moi une fois, une seule fois, le doute sur tes raisons de m’adresser cette fleur suffira à décupler mes braises sacrées.

Une brise, aussi légère soit-elle, peut ébranler cette montagne d’immodestie que je suis.

Trouble-moi d’une simple esquisse sur tes lèvres Rosalie, sans un mot, sans autre signe, et tu me donneras accès à un océan de lumière.

17 - LE VOILE DU SOIR SE DÉPOSE SUR TES TRAITS

14 décembre 2012

Rosalie,

Le crépuscule estompe les traits de ton visage qui, sous tes mots convenus, trahit les désirs secrets de ton âme.

Ne brise pas ce cristal ténu entre nous. Ne le brise pas Rosalie. Laisse-moi te regarder encore, dans ce mutuel silence qui nous uni...

Sous les dehors sages de ces non-dits, vois-tu brûler la flamme Rosalie ?

L'Amour est un jeu vertigineux, un venin délicieux, le plus enivrant des vins.

Dégustons ce nectar à petites gorgées du crépuscule à l'aube et de l'aube au crépuscule.

Le reste du temps restons à l'écart de ces célestes folies car c'est le temps des rêves.

16 - TON BEAU REGARD ROSALIE

11 décembre 2012

Rosalie,

Quand tes yeux se posent sur moi je me sens envahi par une braise subite, quelques interrogations et beaucoup de mystère.

Dans ton regard je vois des merveilles Rosalie. Des lueurs prometteuses. Des paysages tristes aussi. Des aubes radieuses comme des nuits profondes. Mais là où le monde est très sombre vois-tu, le firmament y est encore plus éclatant... La mélancolie que j'entrevois chez toi, et la rime qui va naturellement avec, me trouble et m'enchante.

Alors ton nom Rosalie devient un poème.

Doux et affligé comme une brise en hiver. Ambigu telle une rose parée de ses épines. Entre le vol léger du papillon et la majesté des cimes.

Et je chante la beauté de tes yeux sur le mode douloureux de ma lyre accordée à tes sanglots de solitude. Toi l’ermite de la cause amoureuse, moi le chantre des esseulées.

Quand nos regards se croisent je reste un marbre glacial, une pierre d’indifférence, un inébranlable roc. Mais seulement en apparence. En réalité, et tu le sais, des tempêtes d’amour nouent ma gorge, arrachent mon coeur, déchirent mon ventre, emportent toute mon âme vers toi.

Vers toi, toi seule, toi uniquement Rosalie.

Tu le sais, tu le sais ! Quand tes beaux yeux de femme se posent sur moi, alors tout devient... impossible.

Je t’aime, c’est mon secret, c’est le tien, c’est le nôtre. Et c’est un trésor délicieusement dolent. Garde-le avec moi Rosalie, entretiens chèrement cette flamme qui sous ton regard me consume si bien, m’embrase de lumière et d’amour, d’amour, d’amour.

15 - LE BLEU DE LA NUIT, LE FEU DU JOUR

26 octobre 2012

Rosalie,

Tout comme le blizzard arrose les terres de son glacial éclat, je caresse ton image -aussi vaste que l'Univers- de mes pensées virginales.

La tempête est muette, l'orage transparent. Entre les deux, ton visage paisible.

La fleur est bizarre à l'heure vespérale où tombe la graine et monte le rêve. C'est l'étrangeté ordinaire des choses extraordinaires, que tous, nous côtoyons.

Les formes sont vives, les sons feutrés, les fenêtres fermées.

C'est le temps flottant où tout est encore possible dans les parfums indécis des songes inachevés.

Je t'aime Rosalie.

14 - C'EST POUR TOI ROSALIE QUE JE BRILLE

20 novembre 2012

Rosalie,

L’heure est propice, elle est légère, incertaine encore et lourde de sens pourtant, ici au coeur de la nuit tandis que mes premiers songes, entre la Lune et l’aube, se confondent avec ton image.

Voici que, émergeant des torpeurs nocturnes, je me lève pour t’écrire. Il est temps de libérer vers toi ces flots si souvent contenus qui me hantent et m’enchantent jusqu’à l’ivresse et de te manifester ma présence en des termes souverains.

C’est le temps sacré, le temps béni, le temps fécond qui engendre l’éternité, cet asile des amants ouvrant ses portes en plein ciel.

Sous nos pieds germe le rêve Rosalie, aussi présent, brûlant, glorieux qu’un lointain mais vrai Soleil. Quittons ce sol trop épais, ce quotidien si lourd, oublions les illusions des vaines choses.

Accédons aux aériennes réalités du coeur qui le tiennent vraiment en vie.

Rosalie, c’est un jour opportun, une circonstance idéale, un espoir de plus pour que sonne l’immortel instant, chante l’intemporelle voix, s’allume l’étoile nouvelle !

Comme le cygne rasant l’onde de ses ailes porteuses de promesses, ce message sera blanc. Virginal, pur, éthéréen. Telle une flamme de poésie. C’est un vol silencieux dans la nuit.

Ce cierge que je te destine est un feu glacial, sans fumée, aussi immatériel que les palpitations du firmament.

C’est une prière folle vers ton être en plein sommeil. Tu dors mais moi je veille. Je t’écris ces mots et, avec la complicité de Morphée, les dépose près de ton âme endormie.

Tu sais qui je suis Rosalie, je vais te dire mon nom, tu le connais déjà, tes yeux maintes fois ont croisé les miens... As-tu vu ma main trembler, mon front blêmir, mes lèvres se figer sur ton passage ?

Dans mes veines coule une lumière étrange et belle, je respire un azur sans limite, m’abreuve d’infini, et quand je te regarde Rosalie je sens que, sans toi, tout ce ciel serait moins lumineux. En réalité, cette immensité que je porte en moi, c’est toi qui l’a fait naître.

Ou renaître.

Et voici que mon nom te fera frémir.

Ce nom te fera l’effet d’un délicieux tonnerre car je suis... Mais tu le sais...

Je suis l’Amour Rosalie, je suis l’Amour tout simplement, l’Amour qui te cherche et que tu fuis.

L’Amour qui la nuit ne dort plus, qui t’attend dans la solitude de ses rêves enflammés.

13 - AU FIL DU TEMPS

9 octobre 2012

Rosalie,

Tandis que le ciel d'automne assombrit les heures sans feu des coeurs solitaires, que ses humeurs froides creusent un peu plus les existences lasses, je m'enivre de te voir passer, toi l'astre énigmatique de mes pensées secrètes, telle une ombre furtive, insaisissable, fuyante, mystérieuse.

Insensible aux tempêtes de la saison, aussi loin de moi que tu puisses être, je poursuis mon rêve d'amour.

12 - L'AUBE SE LÈVE COMME UN VOILE

27 juillet 2012

Rosalie, je sais que tu sais.

Aussi vais-je préciser les choses, affiner tes certitudes, ajouter du feu à tes frissons...

Je suis l'Amour, tu es le papillon.

Je suis une flamme ardente sous le tonnerre, tu es une aile fragile réfugiée dans l'ombre.

Je sais que tu me regardes de ton oeil interrogateur, moi le porteur de sceptre, moi le loup, moi le roi.

Toi la solitaire.

Je sais que tu sais, je ne tremble pas. Je me tais, c'est tout.

11 - SOUS LA LUNE JE FAIS UN SONGE...

26 juillet 2012

Sous la Lune je fais un songe et ce rêve fait battre mon coeur Rosalie.

10 - LE VENT DANS TES CHEVEUX...

11 juillet 2012

Tu étais si belle sous la brise...

9 - QUELQUES NUAGES, UN PEU DE LUMIÈRE...


Rosalie,

Je suis là, tu es loin pourtant. Tes yeux me voient, je t'appelle mais ton coeur est sourd : je suis transparent comme le soleil à force d'être trop présent et cela semble te convenir.

Je suis proche, ma voix vient jusqu'à toi, t'enveloppe... Tu fais l'absente. C'est ton choix.

Mais les étoiles, elles au moins, me répondent.

8 - UN PEU DE CLARTÉ, BEAUCOUP DE MYSTÈRE

5 juin 2012

Rosalie,

Je suis la clef et le chant : des ailes m'habillent, le ciel nous regarde, la lumière t'enveloppe. Entre sol et musique, astres et azur.

7 - MES MOTS BRISERONT-ILS LE MUR DE TON SILENCE ROSALIE ?

1er avril 2012 

Je t'aime Rosalie et tant pis si tu souhaites demeurer silencieuse. 

Tu resteras le secret de ma vie. 

Le beau, le dur, le terrible secret. En attendant un éventuel signe de toi, je t'adresse les diamants de mon âme. 

Tu les verras peut-être briller dans tes nuits de solitude, alors tu songeras à moi. 

Mais je ne le saurai jamais, je n'entendrai pas tes pleurs. 

Jusqu'au jour où tu viendras frapper à ma porte.

6 - C'EST MOI QUI DEVIENDRAI SILENCIEUX ROSALIE !

12 janvier 2012 

Tu ne veux pas me répondre... 

Finalement je vais me taire. Et jusqu'à ce que tu m'envoies enfin un signe, je ne serai plus ton secret. Je deviens muet, simple brise qu'on ne sent pas passer, un oubli dans la nuit, une heure creuse qui passe, un temps mort en plein jour, une musique qui s'interrompt, un rêve qui s'achève. 

Tes lèvres ne se poseront jamais sur les miennes, puisque tu veux m'éviter. Alors tu t'éloigneras, je partirai. 

Ailleurs. Loin de toi. Avec un goût amer dans le coeur, j'oublierai. Un mot, un mot de toi, un seul, une parole, un geste, je ne demande rien d'autre.

5 - TON SILENCE

6 janvier 2012
Tu me blesses, me fais mal, me tues...

Ton silence est un poignard dans mon coeur.

Et moi pendant ce temps je t'aime, t'aime, t'aime...

4 - ROSALIE, TU DEMEURES SILENCIEUSE...

2 janvier 2012 

 Devant ton silence je me dois d'insister. Comment veux-tu que je sache s'il est légitime ou non de continuer à te manifester ma flamme si tu ne me dis rien au sujet de ta vie amoureuse ? 

J'ignore toujours si tu es libre ou pas. Par conséquent je prends ton mutisme pour un consentement et m'autoriserai toute licence pour gagner tes faveurs avec les seules armes que le coeur permet dans ces circonstances : mes mots viendront frapper régulièrement à la porte de ton âme, tu ne me verras jamais en plein jour. 

Bien entendu dans la réalité tu me vois mais je ne tenterai plus de te montrer mes sentiments puisque tu ne les détectes jamais. Il ne me reste donc que la plume. Je ne renoncerai pas à ce droit naturel que confère l'amour à ceux qui servent sa cause. J'attends donc ta réponse. 

A moins que ton silence signifie de manière plus perverse que tu souhaites recevoir encore et toujours mes mots... Une sorte d'incitation à faire durer le "jeu". Pour t'enivrer ou simplement t'amuser. Mais pour moi ce n'est pas un jeu. Alors je te demande de faire preuve de loyauté, de courage ou d'audace (j'ignore ce qui motive ton silence) à mon égard. 

Réponds-moi. 

Signé : ton plus grand secret

3 - AVEC DE PLUS BEAUX ATOURS...

24 décembre 2011
Pardonne-moi, mon premier mail était très spontané. Je me suis comporté comme un gamin fou. J’ai été beaucoup trop hâtif.

Je t'ai écrit et envoyé ce premier mail sans bien réfléchir, emporté par l'ardeur de mes sentiments. Cette lettre vite rédigée comportait quelques maladresses, des répétitions, des faiblesses...

Mon coeur brûlait, mes pensées s'ordonnaient avec difficulté. J'ai écrit ma lettre sans penser à y mettre de vraies formes.

Tu mérites mieux que ces confidences bâclées. Alors je te renvoie cette lettre réécrite dans un style plus soigné.

Ici mes termes sont certes moins impulsifs que la première fois mais tout aussi sincères et surtout plus cohérents, plus choisis, mieux agencés.

Cette lettre est pour toi, garde-la précieusement si elle est chère à ton coeur. Et surtout réponds-moi !

Sinon oublie-la pour toujours et moi avec.

2 - ROSALIE, TON SILENCE ME BLESSE

23 décembre 2011

Mon premier message est demeuré sans réponse.

Pourtant...

Pourtant je suis là, je soufre, j'existe, j'espère.

Et je suis absent pour toi.

Peut-être ne suis-je pas assez beau, pas assez fou, trop sage et déjà vieux...

J'ai froid et je rêve, tu es là et tu ne m'entends pas, je passe et tu m'oublieras.

Ne me restera qu'un parfum de bonheur bientôt envolé, une brise sans nom, l’illusion de t'avoir t'effleurée.

Une ombre d’amertume et de joie mêlées.

Signé : ton plus grand secret

1 - MES NUITS, MA SOLITUDE, MES RÊVES, LE SOLEIL, LA LUNE ET LES ROSES... ET TOI

22 décembre 2011
Rosalie,
Je te regarde, tu ne me vois pas.
Je pense à toi, tu m'ignores.
Je t'espère, tu t’éloignes.
Chaque jour j'attends une parole, un geste, un sourire de toi. Je ne récolte que ton silence, ta froideur, ton indifférence, peut-être même ton mépris, comme si j'étais invisible à tes yeux, mort à ton coeur.
Alors que je veux t'approcher, tu me fuis. Quand j'essaie de t’aborder mes mots s'envolent, tu ne les entends plus. Et lorsque je tente de te faire deviner mes sentiments, trop timide pour les dévoiler avec des roses, ce n'est jamais le bon moment...
A croire que l'Univers entier me refuse la moindre de tes attentions.
Tu ne te rends pas compte que depuis si longtemps je cherche tes yeux, ton souffle, tes mains. Hélas ! Je retourne à ma solitude chaque soir. Avec pour unique réconfort mes rêves de toi.
Qui demeurent à l'état de rêves.
Je suis la flamme et le vent, je suis le ciel bleu et la tempête, je suis l'orage et je suis la brume, je suis l'aube fraiche appelant le feu du crépuscule et la nuit impatiente de retrouver la lumière.
De même que le soleil fixe la lune, je te contemple en rayonnant, toi l’insaisissable... Comme lui, je règne isolé dans mon ciel immense et t'aime à la folie.
Incompatibles amants qui, l'un au zénith, l'autre au firmament, se suivent et se fuient, s'opposent et se complètent, se cherchent et se cachent. Et pas une fois ne se rencontrent.
Malheureusement, tel Hélios courant en vain après Séléné, c'est de loin que je brûle d'amour pour toi.
Moi, l'astre inconnu de ta vie, la muette étoile de ton quotidien, la lueur esseulée que tu côtoies sans vraiment la regarder... Seul un "OUI" de toi me fera apparaître, tel que Dieu m’a fait, à la porte de ton coeur.
Sauf que peut-être un serment l'enchaîne déjà ailleurs... En ce cas dis-le moi franchement (aussi je t’en prie fais vite) : si tu n'es plus libre je me retirerai de la scène sans un mot, devenant simple étoile filante.
Signé : ton plus grand secret