mardi 13 mai 2014

13 - AU FIL DU TEMPS

9 octobre 2012

Rosalie,

Tandis que le ciel d'automne assombrit les heures sans feu des coeurs solitaires, que ses humeurs froides creusent un peu plus les existences lasses, je m'enivre de te voir passer, toi l'astre énigmatique de mes pensées secrètes, telle une ombre furtive, insaisissable, fuyante, mystérieuse.

Insensible aux tempêtes de la saison, aussi loin de moi que tu puisses être, je poursuis mon rêve d'amour.

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