21 janvier 2014
Rosalie,
Ton départ a
laissé une grande ombre en moi. Je te revois dans mes souvenirs, muette,
énigmatique, timide aussi je crois...
Vaguement
distraite, songeuse, dubitative peut-être lorsque tu me croisais.
Devant toi j'étais
de glace juste pour l'apparence, en silence le feu me dévorait.
Combien de fois
ai-je espéré tes baisers tout en les redoutant ? A chaque fois que je te voyais
il me semble...
Toujours tu fus
follement sage Rosalie, comme un orage qui se contient, une averse d'amour qui
ne tombe jamais.
Ma mémoire
s'enflamme de ton nom et ton visage est partout : sur les murs, dans les
nuages, sous les pavés, du sommet venté de la cathédrale jusqu'au fond de la
Sarthe qui coule avec monotonie. Ton image se reflète sur toute chose où se
pose mon regard.
J'ai rêvé de tes
lèvres contre mes lèvres, attendu l'étreinte de ta main, imaginé mes doigts
dans tes cheveux.
Mais aujourd’hui
je suis seul dans le vent. Seul avec ton ombre. Seul avec mes rêves d'amour.
Et toi, toi
Rosalie, à quoi penses-tu, quelle flamme illumine tes rêves, qui aimes-tu ?
Laisse-moi croire
que tu songes à moi, naïf que je suis...
Laisse-moi au
moins le réconfort de cette dernière chimère.
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