21
juillet 2013
Par cette estivale touffeur, tout comme toi j'attends
l'orage libérateur Rosalie.
Mais le vrai orage, le fort, le beau, je parle de la
tempête intérieure.
Il s'agit des tourments de mon âme en proie aux
flammes de l'amour, espérant la pluie rafraîchissante de tes baisers. Cet
ouragan de douceurs venues de tes lèvres Rosalie qui, en déclenchant en moi un
silencieux tonnerre, apaisera la tension de mon coeur.
C'est l'onde de ton haleine, de tes yeux aussi, que
j'attends du fond de ma fièvre amoureuse... Ton souffle contre mon souffle,
telle est ma folie.
Derrière tes lunettes noires, la glace de ton regard
se brisera sous les pleurs exquis de Cupidon. L'eau de ton
orgueil évanoui se reflètera dans mes prunelles. Et perlera sur mes doigts
caressant ta joue, ton front, tes cheveux.
Lorsqu’éclatera la colère des nuages au-dessus de la
cité mancelle, je songerai encore plus fort à toi Rosalie.
Et si de par aventure tu me croises sous la
bourrasque et la grêle prochaines, sur mon visage tu ne distingueras
pas mes larmes.
Elles se mêleront aux sanglots du ciel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire