3 décembre
2013
Rosalie,
Je tremblais en croisant une nouvelle fois ton regard.
As-tu senti mon trouble ?
Ton départ
prochain me hante. Te parler, simplement te parler m'enflamme. Et m'affole
comme un enfant. Tu partiras et je te verrai encore dans mes songes. Ou dans la
rue, par hasard.
Ou bien dans les
nuages, par miracle. Sous la pluie, par chance.
Je suis fort
Rosalie, pourtant devant toi je deviens fragile, sensible, sourd à toute
raison. Je me suis pris à ce jeu de l'amour que j'ai initié, pendu à ton
silence. Un piège où je me suis exquisément empêtré.
Ton indifférence
feinte me pousse à adopter la même attitude, mais cela ne me déplaît pas. Bien
au contraire, cela fait durer le délicieux tourment.
J'ignore si mes
mains fébriles ont trahi mon émoi ce soir... Je pense à toi chaque jour, de
plus en plus. Et là ce soir, je défaille.
Je me meurs.
Je t'aime
Rosalie.
Reçois mes
baisers de feu sur tes lèvres glacées.
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