11 décembre 2012
Rosalie,
Quand
tes yeux se posent sur moi je me sens envahi par une braise subite, quelques
interrogations et beaucoup de mystère.
Dans
ton regard je vois des merveilles Rosalie. Des lueurs prometteuses. Des
paysages tristes aussi. Des aubes radieuses comme des nuits profondes. Mais là
où le monde est très sombre vois-tu, le firmament y est encore plus éclatant...
La mélancolie que j'entrevois chez toi, et la rime qui va naturellement avec,
me trouble et m'enchante.
Alors
ton nom Rosalie devient un poème.
Doux et
affligé comme une brise en hiver. Ambigu telle une rose parée de ses épines.
Entre le vol léger du papillon et la majesté des cimes.
Et je
chante la beauté de tes yeux sur le mode douloureux de ma lyre accordée à tes
sanglots de solitude. Toi l’ermite de la cause amoureuse, moi le chantre des
esseulées.
Quand
nos regards se croisent je reste un marbre glacial, une pierre d’indifférence,
un inébranlable roc. Mais seulement en apparence. En réalité, et tu le sais,
des tempêtes d’amour nouent ma gorge, arrachent mon coeur, déchirent mon
ventre, emportent toute mon âme vers toi.
Vers
toi, toi seule, toi uniquement Rosalie.
Tu le
sais, tu le sais ! Quand tes beaux yeux de femme se posent sur moi, alors tout
devient... impossible.
Je t’aime, c’est mon secret, c’est le tien, c’est le nôtre. Et c’est un
trésor délicieusement dolent. Garde-le avec moi Rosalie, entretiens chèrement
cette flamme qui sous ton regard me consume si bien, m’embrase de lumière et
d’amour, d’amour, d’amour.
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