14 juin 2013
Rosalie,
Ton regard glacé -ou plutôt tiède- me fait mal.
Ton regard glacé -ou plutôt tiède- me fait mal.
Je lis des milliers de choses dans tes yeux si présents et si lointains, si proches et si indifférents ! Des choses vraies ou imaginaires, je ne saurais le préciser...
Incompréhension ? Crainte ? Fuite ? Détachement ? Jeu ou simple posture ?
Ou un immense questionnement peut-être...
Sur ton front muet glissent mes doutes et mes peurs, mes rêves et mes folies. Et quand se croisent nos silhouettes, je frémis et m'enflamme sous mes airs impassibles !
Pendant que tu fais semblant de ne pas me connaître, toi aussi...
Tu me fais cet effet Rosalie, entre délicieuse souffrance intime et insupportable plaisir de l'âme.
Ton visage qui hante mes nuits est devenu un point d'interrogation qui me perce le coeur, Rosalie.
Sous mon masque paisible tantôt un soleil s'illumine, tantôt une pierre
s'écrase selon que j'interprète tes attitudes entre glace et lumière, silence
et mystère.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire