26
octobre 2012
Rosalie,
Tout comme le blizzard arrose les terres de son glacial éclat, je
caresse ton image -aussi vaste que l'Univers- de mes pensées
virginales.
La tempête est muette, l'orage transparent. Entre les deux, ton
visage paisible.
La fleur est bizarre à l'heure vespérale où tombe la graine et
monte le rêve. C'est l'étrangeté ordinaire des choses extraordinaires, que tous,
nous côtoyons.
Les formes sont vives, les sons feutrés, les fenêtres fermées.
C'est le temps flottant où tout est encore possible dans les
parfums indécis des songes inachevés.
Je t'aime Rosalie.
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