mardi 13 mai 2014

15 - LE BLEU DE LA NUIT, LE FEU DU JOUR

26 octobre 2012

Rosalie,

Tout comme le blizzard arrose les terres de son glacial éclat, je caresse ton image -aussi vaste que l'Univers- de mes pensées virginales.

La tempête est muette, l'orage transparent. Entre les deux, ton visage paisible.

La fleur est bizarre à l'heure vespérale où tombe la graine et monte le rêve. C'est l'étrangeté ordinaire des choses extraordinaires, que tous, nous côtoyons.

Les formes sont vives, les sons feutrés, les fenêtres fermées.

C'est le temps flottant où tout est encore possible dans les parfums indécis des songes inachevés.

Je t'aime Rosalie.

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